ÉCLUSE

à la vie - à la mer

à la vie – à la mer

ÉCLUSE

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Coincé dans les bras de l’écluse on ne sent plus le sens du courant.
On monte, on descend, le temps s’écoule dans ce sas qui nous abuse ;
Elle coulait dans quelle sens la vie déjà ?

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On monte, on descend et passe le temps à rester là… en haut, en bas.
Entre les battants de bois et d’acier, on est plus sûr du nord, ni du sud.
On aimerai que ça dure mais regarde : les amarres s’usent sur les parois rudes.
Être en bas c’est bien, on ne les voit plus derrière ce cours horizon..
Tous disparus !

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Mais sur le parapet c’est la vie qui nous contemple du haut de notre désarrois
Et au plein haut, de l’écluse on entrevoit ce serpent, l’existence.
Il nous crache à la gueule son venin, empoisonneur serein. En bas c’était bien
Mais l’éclusier, je le sais, il va ouvrir et il n’y aura plus d’amont.
J’avale ..

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Le premier rivage, j’ai promis de m’y échouer mais je n’y jetterai aucune ancre
Rien ne s’accroche, rien ne pousse dans les roseaux, que les lentilles d’eau.
Alors s’il n’y a pas de rive, je garderai le lit et l’aventure me bordera, ivre.
Adieu écluse ! Tu n’auras qu’à dire à tous ces bateliers que j’ai plongé
Dans les rêves que l’on fait dans les lits des rivières : rejoindre la mer.

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Se sortir des écluses voir si les sentiments éclosent,
Se sortir des écluses et parler aux oiseaux,
Se sortir des écluses voir s’il reste quelque part du beau,
Se sortir des écluses pour rien, peut importe close(s).

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* STAN Boluz Pour la Wurst – train Aiguillon-Bordeaux- 21/10/2019

* perséides

coquelicot

*
——

petite étoile brillante ,
point fixe dans mon univers filant –
années lumières à part ,
unis seulement par regard .

petite sensation brûlante ,
au fond de moi –
c’est toi –
n’est-ce pas ?

sans elle
je me sens
sans ailes

avant je me croyais
entier
maintenant je suis
partagé
sûr cela


[exprimer ses sentiments : même pas peur ;) c’est bien ça ! ]

l’amour est à réinventer, on le sait. – Rimbaud

——
*

et quand le petit prince
parla d’amour –
il rougit légèrement des joues ,
une ébauche d’un sourire
tordit ses lèvres fines
et il murmura doucement :
– «chose simple – mais pas facile»

«Les contes de fées c’est comme ça. Un matin on se réveille.
On dit : “Ce n’était qu’un conte de fées”. On sourit de soi.
Mais au fond on ne sourit guère.
On sait bien que les contes de fées c’est la seule vérité de la vie»

Antoine de Saint-Exupéry.

jus instantané

quelques indices d’une création aléatoire en continue – bien à vous !

oléron - 3

petit coin du paradis
c’est ta vie
si tu veux
bien –


veuillez voir
la générosité de l’univers –

profitent de la beauté de fleurs
autant papillons
qu’humains .


savourer la vie
comme prendre un café –
efin,
c’est simple .

oléron - 7


et tu finis
comme tous les soirs –

tu baves l’amour
tu crains la mort –


mauvaises expériences ?

tu dis : merci –
et tu t’en vas !


un portail
en apparence fermé,

peut-être grand ouvert –
fallait juste essayer.

ça va finir par commencer .

l’intensif et l’extensif

jolie fleur, 2014

Extrait du prologue du roman »l’Alchimiste«, de Paulo Coelho

(…)
L’Alchimiste connaissait bien la légende de Narcisse, ce beau jeune home qui allait tous les jours contempler sa propre beauté dans l’eau d’un lac. Il était si fasciné par son image qu’on jour il tomba dans le lac et s’y noya. A l’endroit où il était tombé naquit une fleur qui fut appelée narcisse.

Mais ce n’était pas de cette manière qu’Oscar Wilde terminait l’histoire.

Il disait qu’à à la mort de Narcisse les Oréades, divinités des bois, étaient venues au bord de ce lac d’eau douce et l’avaient trouvé transformé en urne de larmes amères.

»Pourquoi pleures-tu? demandèrent les Oréades. — Je pleure pour Narcisse, répondit le lac. — Voilà qui ne nous étonne guère, dirent-elles alors. Nous avions beau être toutes constamment à sa poursuite dans les bois, tu étais le seul à pouvoir contempler de près sa beauté.
— Narcisse était donc beau? demanda le lac.
— Oui, mieux que toi, pouvait le savoir? répliquèrent les Oréades, surprises. C’étati bien sur tes rives, tout de même, qu’il se penchait chaque jour!»

Le lac resta un moment sans rien dire.

Puis: »Je pleure pour Narcisse, mais je ne m’étais jamais aperçu que Narcisse était beau. Je pleure pour Narcisse parce que, chaque fois qu’il se penchait sur mes rives, je pouvais voir, au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté.«

on intuitioN — oshO

untitled, unknown artist

tiré de ma lecture en cours »intuition« de osho ::

Quand le corps fonctionne spontanément,
on appelle cela instinct.
Quand l’âme fonctionne spontanément,
on appelle cela intuition.
Ils sont semblable et pourtant
très éloignés l’un de l’autre.
L’instinct relève du corps — le grossier;
et l’intuition relève de l’âme — le subtil.
Et entre les deux se trouve le mental, l’expert,
qui ne fonctionne jamais spontanément.
Mental signifie connaissances.
Les connaissances ne peuvent jamais être spontanées.
L’instinct est plus profond que l’intellect.
Les deux sont au-delà de l’intellect et les deux sont bons.

L’intellect fait de tout un problème mais ne connaît aucune solution. L’instinct ne crée jamais de problème et n’a pas besoin de solution; il fonctionne tout naturellement. L’intuition est pure solution, elle n’a pas de problème.
(…)
L’intuition amène du sens, de la splendeur, de la joie, des grâces. L’intuition vous donne les secrets de l’existence, elle vous apporte un sileunce immense, une sérénité, qui ne peuvent ni être perturbés nis vous être enlevés.

Intuition : oshO ; titre original : Intuition: Knowing Beyond Logic

art and growth

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»measuring creative opportunities« — creative workshop with children — image credits: Lucie Dujardin, photographer :: 3w.luciedujardin.fr

i have been engaging with divers public on various occasions to incite a process of mutual exchange leading to creative activities .
these interventions can take the form of planned out workshops or in-situ performances all depending on present opportunities .

this post announces a section on my website dedicated to educational projects of the past, present and future as well as some thoughts on the creativity process and experiential knowledge acquisition = personal growth (in a social environment)… coming sooon!

quo vadis

»C’est une bonne situation, scribe ?«

»Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je dois résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres.
Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée…

Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer.
Alors ce n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour !

Et finalement, quand beaucoup de gens me disent “Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?”, je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…«
Edouard Baer (Otis. Asterix, Mission Cléopatre)

un souffle frais sur la langue

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»avec ma machine, je vous fais sauter «la langue» en un clin d’oeil« (maraudage après J. i. Guillotin, médecin et homme politique français)

»Wovon man nicht sprechen kann, darüber muss man schweigen.« L. Wittgenstein Tractatus :: Logico-Philosophicus – Satz 7. Seite 156 — »Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence.«

propulsion

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kreiderakete — i’m gonna send him to outer space — to find another place (roots man max romeo & the upsetters : : i chase the devil ;)

on a personal note I would like to announce a professional change in my life!
after three and a half years of residence at the Fabrique Pola in Bordeaux — I moved my studio space.

I would like to express my gratitude to the community of the Fabrique Pola for having me. we will keep up with and further develop our excellent personal and professional relations!

my new studio space is part of STOCK — artist space by courtesy of the gallery Cortex Athletico in Bordeaux and Paris. I share this generous former pasta factory space with four artists: Pierre Labat, Frank Eon, Vincent Gicquel and Masahide Otani. together we create a laborious and happy working and living environment! — more to come.

P et p

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photographie de P et p — prise de vue Clément Darre

»demain» c’est que du langage! —
(…) des questions de projection sur des espaces blancs, de bouts de langage qui se comportent comme des mirroirs, et si il est impossible de s’y rencontrer, même en divaguant, Pierre et Philipp réussiront-ils à s’entendre?

extrait d’une proposition artistique de Pierre Grangé-Praderas et Philipp Rumpf

je t’aime

sticker : concept : SWOP surfboards …
initial design : i (heart) ny : Milton Glaser

on n’est jamais que chez soi, mais toujours aussi chez l’autre.

aimer l’autre devient un choix quand on s’admet qu’on puisse se comprendre — que à travers de l’autre. pour cela aimer l’autre est aussi une façon de s’aimer quelque part.

l’amour est l’appréciation de la fascination en face de l’autre — la magie, le magnétisme, l’émerveillement.

vivre l’amour c’est aban-donner une partie de soi-même en l’offrant à l’autre comme un cadeau — simultanément faisant de la place pour une partie de l’autre — tout en gardant le respect pour l’autre sur le vue qu’on ne puisse pas le comprendre. l’échange, le partage, l’enthousiasme.

on surf parce qu’on aime — et en jouant avec les éléments (et les copains surfeurs) on peut comprendre l’essence de la condition humaine,

je trouve. (mode explorateur)

bon, petite réflexion matinale perchée — c’est difficile de trouver des mots pour ce sentiment océanique — étant dans le flux toujours — je l’essaie quand même — me retrouvant quelque part dans l’inachevé

microphone check, one two …


bonjour,

en nous appuyant sur une dynamique récente ressentie à la Fabrique Pola et en nous projetant vers l’avenir, je vois une belle opportunité pour nous réunir et échanger autour de propositions, de questions, de positions, désirs, craintes… qui animent notre collectif.

je vous propose donc une soirée partagée conçue comme un temps de débat.

le format proposé est ouvert à la participation de chacun et explorera aussi bien vos besoins individuels que la notion de bien commun. chacun pourra prendre la parole ou lancer un débat librement. l’organisation de la soirée consistera à structurer et distribuer équitablement le temps de parole et de débat.

merci au préalable, de bien vouloir m’informer de la nature de votre prise de parole, (introduire une idée, poser une question à l’occasion de cette soirée partagée, le sujet de votre intervention). Ce n’est pas une condition restrictive, mais cela m’aidera à modérer le débat.


cette soirée est conçue comme un temps d’échange libre basé essentiellement sur le respect de l’autre. réunion consultative, elle ne vient pas, bien entendu, se substituer aux instances dirigeantes ou de gestion de la Fabrique Pola.

enfin, j’aimerais vous associer à l’organisation de la soirée pour qu’elle puisse devenir un moment joyeux et constructif à la hauteur de l’ambition du projet de la Fabrique Pola, demeurant à votre disposition

bien cordialement,
Philipp

* a tribe called quest: buggin’ out (late 80’s nyc hip hop avantgarde! ç’a du drive ;)