* perséides

coquelicot

*
——

petite étoile brillante ,
point fixe dans mon univers filant –
années lumières à part ,
unis seulement par regard .

petite sensation brûlante ,
au fond de moi –
c’est toi –
n’est-ce pas ?

sans elle
je me sens
sans ailes

avant je me croyais
entier
maintenant je suis
partagé
sûr cela


[exprimer ses sentiments : même pas peur ;) c’est bien ça ! ]

l’amour est à réinventer, on le sait. – Rimbaud

——
*

et quand le petit prince
parla d’amour –
il rougit légèrement des joues ,
une ébauche d’un sourire
tordit ses lèvres fines
et il murmura doucement :
– «chose simple – mais pas facile»

«Les contes de fées c’est comme ça. Un matin on se réveille.
On dit : “Ce n’était qu’un conte de fées”. On sourit de soi.
Mais au fond on ne sourit guère.
On sait bien que les contes de fées c’est la seule vérité de la vie»

Antoine de Saint-Exupéry.

jus instantané

quelques indices d’une création aléatoire en continue – bien à vous !

oléron - 3

petit coin du paradis
c’est ta vie
si tu veux
bien –


veuillez voir
la générosité de l’univers –

profitent de la beauté de fleurs
autant papillons
qu’humains .


savourer la vie
comme prendre un café –
efin,
c’est simple .

oléron - 7


et tu finis
comme tous les soirs –

tu baves l’amour
tu crains la mort –


mauvaises expériences ?

tu dis : merci –
et tu t’en vas !


un portail
en apparence fermé,

peut-être grand ouvert –
fallait juste essayer.

ça va finir par commencer .

blumentopf

mit einem anflug von einsicht, breitete er sich auf einer parkbank aus und ließ sich von der sonne den bauch pinseln. dieser moment totalen einklangs mit dem leben an und für sich, war ihm jetzt gewiss. was meer brauchte es denn?
für den folgetag stand ein ausflug in die wellen an, mit meer sonne auf der haut und dann noch musik auf die ohren. er hatte einfach «ja» gesagt. sorglos ließ er noch ein bisschen zeit verstreichen und zog dann ein büchlein aus dem ranzen um sich ganz seiner lektüre hinzugeben.

Birkenblitz !

treehugger, 2007 — Rinden-abdruck

…tiré de mes faits divers, ein Artikel aus der Zeit, Julius Schopphof beschreibt dort seinen investigativen Besuch in der Europäischen Kulturhauptstadt Umeå in Nordschweden. Diesem zwischenzeitlichen Status schenkt der Autor nur wenig Beachtung und widmet sich der eigentlichen Notorität des Ortes: als Stadt der Birken. Dies entnimmt der Leser bereits dem amüsanten Titel: »Sie haben ihr Leben verbirkt.« *

Der gelungenen Aufmachung, folgt ein ansprechender Rapport der Begegnungen des Autors rund um den Wald von lauter Birkenbäumen. Bemerkenswert für mich bleibt die Episode mit dem Künstler und Birkenholz-Schnitzer Jögge Sundqvist.

Und so erklärt Sundqvist, in eindrucksvoller Weise, das Wesen Birke:

“Jeder Baum hat einen eigenen Charakter. Die Birke zum Beispiel ist ein weibliches Wesen, blond und licht, vornehm und zart.”

und weiterhin: “Es kommt nicht darauf an, ob ich etwas bauen will, sondern darauf, ob ich eine Birke finde, die etwas werden will.”

denn: “Sie {die Birken} sind neidisch auf uns Menschen, weil wir zwei Beine haben. Sie wollen, dass man sie mitnimmt und etwas aus ihnen macht, damit sie sich frei bewegen können.”

_____schNitt

Muscheln sammeln am Meer. Flux ein paar Kiesel aufgelesen. — Warum jener und nicht dieser? Warum ehedem gerne perfekte Rundungen mit feiner Maserung und jetzt Charaktersteine mit wilden Farbeinschlägen? — Birkenblitz.

Wir haben uns in augenblicklichem, beiderseitigem Einvernehmen gefunden. Jene (und nicht diese) wollen mitkommen, und deshalb lächeln sie mir. Gemeinsam gehen wir einen Teil des Weges und sie werden erfahren, was Menschenliebe ist.

Kann ich, einem Künstler gleich, etwas aus ihnen machen?

Es braucht viel Zeit um zu verstehen was Stein-Sein bedeutet — aus menschlicher Sicht, eine Ewigkeit. Sie bleiben wie alle guten Dinge mystère de la création. — Das ist es vielleicht was sie uns mitzuteilen haben.

*
Sie haben ihr Leben verbirkt, von Julius Schophoff, veröffentlicht am 24. Oktober 2014 in der Zeit
http://www.zeit.de/2014/42/umea-birken-schweden

cut up! :)

off the wall

in the pocket — (portrait of the Duke as a young man)

gone surfing — (sticker: Bunker Spreckels as seen by Art Brewer)

quick in and out … (sticker : point de beg, finistère)

i recently got hooked on the product of the cornwall-based brand »finisterre« … what should i say… they are young and need the money ;) — so the stickers are theirs.

l’intensif et l’extensif

jolie fleur, 2014

Extrait du prologue du roman »l’Alchimiste«, de Paulo Coelho

(…)
L’Alchimiste connaissait bien la légende de Narcisse, ce beau jeune home qui allait tous les jours contempler sa propre beauté dans l’eau d’un lac. Il était si fasciné par son image qu’on jour il tomba dans le lac et s’y noya. A l’endroit où il était tombé naquit une fleur qui fut appelée narcisse.

Mais ce n’était pas de cette manière qu’Oscar Wilde terminait l’histoire.

Il disait qu’à à la mort de Narcisse les Oréades, divinités des bois, étaient venues au bord de ce lac d’eau douce et l’avaient trouvé transformé en urne de larmes amères.

»Pourquoi pleures-tu? demandèrent les Oréades. — Je pleure pour Narcisse, répondit le lac. — Voilà qui ne nous étonne guère, dirent-elles alors. Nous avions beau être toutes constamment à sa poursuite dans les bois, tu étais le seul à pouvoir contempler de près sa beauté.
— Narcisse était donc beau? demanda le lac.
— Oui, mieux que toi, pouvait le savoir? répliquèrent les Oréades, surprises. C’étati bien sur tes rives, tout de même, qu’il se penchait chaque jour!»

Le lac resta un moment sans rien dire.

Puis: »Je pleure pour Narcisse, mais je ne m’étais jamais aperçu que Narcisse était beau. Je pleure pour Narcisse parce que, chaque fois qu’il se penchait sur mes rives, je pouvais voir, au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté.«